LE PERSIFLEUR (284)
Le Persifleur n’est pas le gardien du parc des Vergnes à Soustons.
Il entend cependant depuis toujours des remarques au sujet de ce site.
Des propos tenus aussi bien par des promeneurs locaux que par des estivants.
Sans rien demander à personne, c’est depuis quelques semaines un tollé général contre la nouvelle mise en forme des lieux.
Sans la moindre sollicitation du Persifleur, des gens, pour la plupart totalement inconnus de lui, l’interrogent sur les raisons de la modification du site, avec parfois même la demande de remonter leur mécontentement à la municipalité.
Un bon pourcentage de l’espace reste désormais en jachère. Ce qui se traduit sur le terrain par une alternance de zones herbeuses et de parties tondues, des rives de ruisseau laissées à l’état sauvage.
Le Persifleur ne prend pas position sur le sujet.
Il lui a été demandé si les pistes tracées (cf la photo) auguraient de la prochaine création d’un circuit de karting.
Des enfants pleurnichent en se piquant sur les orties bordant le ruisseau (il est vrai que le mal n’est pas mortel).
Des personnes habituées à déplier leurs fauteuils à l’écart du grand public de passage se plaignent de devoir s’installer sur les zones tondues et donc de subir le va et vient des promeneurs.
Certains se sont déjà hasardés dans les espaces herbeux, mais comme confié pas plus tard que ce samedi : « on ne voit pas où on pose les pieds, et on marche sur les crottes de chiens ».
Des propriétaires de chiens de petite taille déplorent que leur protégé pénétrant dans la pampa soit complètement détrempé par la rosée ou la pluie.
Et puis il y a tous ceux qui trouvent les lieux dorénavant bien négligés, quand ils ne disent pas mal entretenus.
Le Persifleur s’interroge sur la finalité de la chose, se demandant si cette restriction de tonte n’est pas une façon d’équilibrer avec le nouveau travail que représentent les nouveaux lotissements privés incorporés régulièrement dans la voirie communale.