LE PERSIFLEUR (168)
Le Persifleur a été incommodé dimanche par une odeur pestilentielle flottant autour du lac de Port d'Albret.
Sans doute l'eutrophisation d'algues provoquée par un ciel plombé et un faible coefficient de marée en est-elle la cause.
Drapeau rouge hissé sur la plage de Vieux-Boucau avec interdiction de mettre le pied à l'eau où pateaugeait des poissons crevés.
Côté soustonnais,oriflamme verte et ça barbotait avec la pince à linge sur le nez.
Si à Tchernobyl les nuages nocifs s'étaient arrêtés à la frontière française, l'eau du lac marin ne se mélangeait pas d'un territoire communal à l'autre.
La théorie des vases communicants est sans doute obsolète.
Pas pour ces poissons photographiés par un lecteur sur les rives du lac.
Le Persifleur n'a pas compétence à dire s'il fallait autoriser ou interdire la baignade mais regrette pour la bonne compréhension de la population que le langage visuel des deux communes ne soit pas uniforme dans de telles situations et que le silence informatif (la formule est aussi absurde) soit privilégié.