LE PERSIFLEUR (163)

Publié le par JMF

Le Persifleur qui assistait hier soir à la fête de la musique à Soustons a eu une surdose de bourdonnements d'oreilles pour le reste de la nuit.
Le hall des sports était transformé en scène pour trois groupes de dub percutant (à lire bientôt dans la presse locale).
Aucun fumigène n'a été tiré.
Pas un seul des nombreux spots n'a cramé.
L'atmosphère teintée et imprégnée des volutes bleuâtres de la classique cibiche a pris ausi des accents de substances moins nicotiniques.
Tout comme le Persifleur, le maire était venu "respirer" l'air de la soirée.
Cigarette sur scène, mégotage furieux en salle.
Jusqu'à ce nouvel entrant, clope au bec, alpagué par l'élu en chef.
Courage, témérité, hardiesse, fanfaronnade, intrépidité, vaillance... (barrez les mentions inutiles) l'amenèrent à lui signifier l'interdiction de cloper dans ces lieux.
Sans effet sur le quidam qui se réfugia derrière un "c'est pas écrit".
Dont acte pour le premier magistrat qui se promet de suppléer à cette carence.
Reste à déterminer qui tiendra la bougie dans l'obscurité.
Le Persifleur reconnait que le chef des communaux n'avait d'autre ressource que de battre en retraite (à 66 ans, c'est pour l'heure, légal).

 

 

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B
si l'édile connaissait un peu mieux <br /> 1 ses structures, il aurait su lui indiquer les panneaux bien en place dans la salle<br /> 2 la Loi antitabac il n'aurait pas eu à se justifier.<br /> Par contre, s'il connaissait la Loi Evin, le jeune aurait pu lui demander comment l'on pouvait se procurer une boisson mousseuse alcoolisée en ce lieu sportif...<br /> Nul n'est censé ignorer la Loi...
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