LE PERSIFLEUR (137)
Le Persifleur a vu hier, comme certains lecteurs qui l'ont même averti, que le mai traditionnellement planté face à la mairie, avait quitté sa position verticale pour se mettre à l'horizontale.
Il n'y avait pourtant la nuit précédente ni orage, ni vent.
A qui donc profite ce crime de lèse-majesté?
Faut-il y voir un coup fatal porté par des "anti quelque chose" à l'encontre de la classe 2008 (auteur du "plantage" de ce pin) ayant défilé au corso fleuri dans un affût en tulipes?
Le tronc de l'arbre ne semblait pas avoir de traces de dents de scie, mais plutôt les marques d'un coup bas porté par un pare-chocs haut (en phonétique gasconne, "chocs haut", ça fait "choquotte").
Si l'enquête en venait à révéler un attentat délibéré, ses auteurs mériteraient davantage la bastonnade (en bois de pin, of course) plutôt que la médaille de la ville.
Le Persifleur vient d'apprendre que l'affaire était confiée au célèbre commissaire parisien R.H. (cf Le Persifleur 133 du samedi 5 mai), des concordances apparaissant avec une autre enquête en cours, celle dite du "panneau directionnel".