LE PERSIFLEUR (117)
Le Persifleur a des doutes sur la densité économique de Soustons. L'association professionnelle locale revendique en effet plus de cent commerces en centre-ville et un dynamisme à toute épreuve.
Les corporatifs participent il est vrai à la fête de la tulipe par un joli char mais leurs vitrines sont très rarement décorées, à l'exception notable d'une dizaine d'entre elles.
Le Persifleur regrette que les fleurs, données par la commune, soient ainsi boudées par 90 % des commerçants.
Le Persifleur a compté treize chars au corso fleuri.
La vie sportive y était dramatiquement sous-représentée. Le foot, le rugby, le cylo, la pelote, la voile, l'aviron, le tennis, le judo, le badminton... autant de disciplines qui ont manqué de souffle.
Seules la gymnastique et la randonnée pédestre ont joué le jeu.
Les associations de loisirs s'étaient elles aussi pour la plupart cachées derrière une foultitude de prétextes plus ou moins fallacieux (manque de temps, d'argent, de place, d'aptitude, d'envie, d'encadrement... liste non exhaustive) pour ne pas fabriquer de char.
La commune (par le budget) et le comité des fêtes de la ville (par ses bénévolats) ne sont pas récompensés de leurs efforts.
Heureusement que la foule des grands jours s'était hier massée dans les rues pour un corso qui figure parmi les plus réussis des treize éditions.
Cette semaine, vous pourrez revoir ici tous les chars.
Le Persifleur se demande si des subventions minorées pour les absents, ou des subsides majorées en faveur des présents, n'auraient finalement pas une certaine moralité.