LE PERSIFLEUR (99)

Publié le par JMF



Le Persifleur se fait l'écho d'un lecteur de Messanges qui lui a suggéré de se rendre à la plage du Vieux-Port.
S'y trouve, après un bon kilomètre à pied, une pancarte à double sens: "espèces éliminées" et "espace préservé", voulant illustrer une plage sale et une autre propre.
Ce Messangeot juge qu'elle prête à confusion.
"Si on admet le terme d'espèce pour la pollution, on peut considérer que le propre de cette espèce, c'est d'être difficile voir impossible à éliminer".
Et le lecteur persifleur de poursuivre:
"C'est donc une espèce à exterminer, à éradiquer de la planète pour préserver l'espace".
Sauf que "la pollution engendre des profits et fait tourner l'économie libérale".
Il poursuit: "on a tout intérêt à continuer de tromper les gens en mystifiant le langage et en détournant le problème".
Et s'enflamme: "L'homme" (avec un h minuscule, c'est dans son texte) "se pose ici en grand sauveur. Il pollue mais nettoie. Merci les élus, merci les pollueurs. Voyez ce qu'ils font pour nous. Nos plages sont belles".
Pour conclure: "Et puis c'est l'affaire de tous (une petite touche de culpabilité citoyenne) pour nous clouer le bec pendant que la machine continue à polluer tranquillement en dégageant des profits".

 

 

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