UNE SAUTE D'HUMEUR
La tempête d'hier n'a guère commis de dégâts à Soustons.
Hormis quelques arbres ici ou là comme dans le Parc de la Pandèle, à la Pointe des Vergnes ou à Laurens, c'est à peu près le bilan complet des méfaits des rafales de vent.
Autant dire un encéphalogramme plat.
Les pompiers ont bien bissé une sortie à midi pour un arbre à amputer et un transformateur asthmatique à réanimer.
L'évènement le plus marquant de cette journée tempétueuse restera sans doute l'envolée du béret d'un facteur.
Celui-ci s'est retrouvé décoiffé à hauteur du groupe des écoles primaires. Son couvre-chef a accompli une arabesque ascendante, décollant au dessus des grillages du chantier pour terminer son vol par un amerrissage brutal dans un marigot fangeux et nauséabond.
Les mauvaises langues -il y en a toujours dans les situations malheureuses- diront que l'estafette civile appuyait sans doute trop fort sur les pédales.
La gendarmerie, située sur la tournée du préposé aux plis, n'a pas relevé d'excès de vitesse.
Les destinataires des courriers non plus.