EN RIRE? OU EN PLEURER?
Le corbeau et le menuisier.
Ce pourrait être le titre d'une nouvelle fable dont le héros malheureux serait un artisan soustonnais.
C'est ce dernier qui a narré ses propres mésaventures.
Le menuisier se rendit poser une fenêtre chez un client demeurant dans une commune limitrophe de Soustons.
Trois ans plus tard, l'artisan se retrouve au tribunal.
Le client l'accuse d'avoir posé des menuiseries dont les joints ont été détériorés par des geais ou des corbeaux !
Non, ni le menuisier pas plus que le rédacteur de ce texte sont des fumeurs de moquette.
Vous avez bien lu.
Des volatiles auraient picoré les joints, rendant leur efficacité restreinte.
Le tribunal a nommé un expert chargé de juger la chose.
Le menuisier a bien obtenu du fabricant un nouveau jeu de joints mais il ne veut pas être marron pour la main d'œuvre.
L'expert n'a pas réussi à faire avaler des joints de fenêtres à un corbeau pas plus qu'à un geai.
Les bestioles étudiées auraient elles un régime anti-joints?
Le client aux joints picorés ne désarme toujour pas.
Un second expert désigné a porté un jugement similaire à celui de son collègue.
C'est donc reparti avec cette fois une troisième nomination!
Cette fable qui est une histoire véridique ne fait pas rire du tout l'artisan.
Rien ne vous empêche d'en écrire la morale.